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Samedi 8 août 2015, la Maison de l’Inde a accueilli 3 hauts fonctionnaires français et indiens : M. Philippe Janvier-Kamiyama, Consul Général de France de Pondichéry et Chennai, M. S.K. Jaiswal, ministre consulaire de l’Ambassade de l’Inde en France et M. Prédibane Siva, Conseiller de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) pour une rencontre organisée par l’association Gopio France Métropole. Cet événement s’est réalisé sous le signe de l’amitié et des liens privilégiés entretenus par ces deux pays.

S’exprimant tour à tour sur l’Inde du Sud et tout particulièrement sur les villes de Pondichéry et de Chennai, les intervenants ont mis en avant la coopération franco-indienne dans le domaine éducatif, politique, économique et sécuritaire.

Son Excellence le Consul Général de France en Inde M. Philippe Janvier-Kamiyama, Son Excellence le Ministre Consulaire M. S.K. Jaiswal ainsi que le Conseiller de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) et Conseiller Consulaire M. Prédibane Siva ont commencé en début de séance à allumer chacun une bougie d’une lampe diya annonçant ainsi le début de leurs exposés. L’assemblée est invitée par la suite à observer une minute de silence en hommage à A.P.J. Abdul Kalam, ex-président de l’Inde décédé récemment, puis à écouter les hymnes nationaux de l’Inde et de la France.

Etienne Dubaille, Secrétaire Général de Gopio France Métropole, animateur de cette rencontre, prend la parole. Il remercie les intervenants de leur présence et tout particulièrement d’avoir répondu rapidement à son invitation en cette période de congés estivales. Il congratule également les personnes qui ont contribué à la tenue de l’événement à l’image de M. Sanyal pour la mise à disposition de la salle au sein de la Maison de l’Inde. Etienne Dubaille en profite pour présenter Gopio France Métropole. Association âgée d’un an et demi, elle a organisé de nombreux événements avec d’autres Gopio rattachés à l’Ile Maurice, à l’Ile de la Réunion, et en Guadeloupe. Le but de celle-ci est de « promouvoir le patrimoine et la culture de l’Inde en France et qu’il agit pour mener à bien des actions bénéfiques dans ces deux pays » ».

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Après cette introduction, les intervenants se présentent l’un après l’autre à l’assistance composée d’environ 200 personnes, exposant leurs activités respectives et abordant de nombreux thèmes communs.

M. Prédibane Siva explique qu’il occupe deux fonctions. A la fois celle de Conseiller Consulaire à Pondichéry et de Conseiller au sein de l’AFE pour la circonscription Asie et Océanie dont le chef-lieu est Hong Kong. Il s’agit d’une zone qui s’étend de l’Inde à l’Australie. Suite à la réforme de la représentation des français de l’étranger, il a été organisé pour la première fois le 25 mai 2014, l’élection de conseillers consulaires. Il déclare qu’ « autrefois, il s’agissait de délégués, mais que cela n’existe plus au niveau de Pondichéry ». Ces conseillers consulaires placés auprès de chaque ambassade française dans le monde traitent de toutes les questions intéressant les français de l’étranger de leur circonscription sur des questions de sécurité, de protection sociale ou bien encore sur l’enseignement. Dans le même temps, il exerce la fonction de Conseiller de l’AFE où il fait partie de la commission sociale et celle des anciens combattants en sa qualité de militaire retraité en aéronautique. Au sein de l’AFE « il essaye d’obtenir des résultats pour tous les compatriotes de Pondichéry ». Prédibane Siva explique que son poste s’apparente à celui de « petit parlementaire des français de l’étranger ».

SE M. Philippe Janvier-Kamiyama indique que le Consulat Général de France de Pondichéry et Chennai a en charge l’Etat du Tamil Nadu, du Kérala, le Territoire de Pondichéry, les îles Andaman et Nicobar ainsi que les Iles Lakshadweep depuis juillet 2014. Il parcourt ce vaste territoire autant que possible en voiture ou en avion et insiste sur le fait que la mission du Consulat Général ne se limite pas seulement à un rôle administratif. Il insiste sur le fait que « le consulat est un lieu de représentation pour des contacts politiques, économiques et culturels ». En plus du Consulat Général à Pondichéry, la France dispose également de consulats français à Mumbai, New Delhi, Kolkata et Bengaluru. Il précise que le Consulat Général de New Delhi a en charge le nord de l’Inde, et qu’il a une vocation consulaire sur le Népal et le Bouthan. SE le Consul indique que sur les 9900 français installés en Inde, son consulat représente les 2/3, soit 6 700 personnes dans sa seule circonscription. Les français se répartissent comme suit : « Auroville, qui se situe en périphérie de Pondichéry et du territoire du Tamil Nadu compte 350 français, Karikal 650, Chennai 800, Pondichéry 5 000, enfin Yanaon et Mahé un peu moins de 70 personnes ».

SE le Ministre Consulaire M. S.K. Jaiswal tient à mettre l’accent sur une alliance stratégique entre la France et l’Inde. Il se dit être une personne pleinement engagée pour la communauté française originaire de Pondichéry où il a été affecté un temps. Répétant le message du Premier Ministre Indien Narendra Modi, il souligne l’importance de la diaspora indienne en France et de l’engagement du gouvernement indien en sa faveur. Il déclare que l’Ambassade d’Inde en France a émis cette année plus de 166 000 visas pour l’Inde, grâce à la mise en place du visa électronique bien plus rapide à obtenir.

Coopération franco-indienne au niveau de l’enseignement et de la recherche

Le Lycée Français de Pondichéry

Les intervenants s’accordent tous sur le prestige du Lycée Français de Pondichéry réputé dans le monde entier et de la possibilité pour les étudiants d’intégrer le Lycée Louis le Grand à Paris mais également des universités et des instituts de renom y compris en Inde selon M. Prédibane Siva. SE le Consul Général M. Philippe Janvier-Kamiyama déclare avoir fierté « être membre du jury du Bac et que le lycée a affiché cette année 100% de réussite au baccalauréat cette année avec des dizaines de mentions très bien », sous les applaudissements de l’assistance.

L’Institut Français de Pondichéry

l’Institut Français de Pondichéry (IFP) qui rassemble des chercheurs de très haut niveau et ce dans plusieurs domaines. L’indologie en particulier avec de grands spécialistes du sanskrit et des textes anciens tamouls. Le Consul Général déclare avec beaucoup d’admiration que « cette année deux chercheurs ont été décorés de la plus haute distinction par le Président de la République . Cet Institut compte également des départements en sciences sociales, mais aussi en écologie avec des études sur les ghâts occidentaux, ou bien encore la modélisation sur la nature et l’environnement en Inde dans les années à venir.

L’École Française d’Extrême Orient à Pondichéry

L’École Française d’Extrême Orient à Pondichéry (EFEO) qui se penche sur l’archéologie du sud de l’Inde. Le Consul Général explique que les chercheurs sont de grands spécialistes de la dynastie des Pallava, Pandiya et Chola ainsi que l’histoire du shivaïsme. A noter que l’UNESCO a inscrit la collection des « Manuscrits Shivaïtes de Pondichéry » au Registre de la « Mémoire du Monde » en 2005.

L’Alliance Française de Pondichéry

L’Alliance Française de Pondichéry, institut d’enseignement de la langue française a fêté ses 125 ans l’an dernier. Cet établissement dispense des cours de langue française aux Pondichériens et organise diverses activités afin de découvrir la culture française.

Le Consul Général s’estime être dans une « configuration satisfaisante avec des contacts scientifiques, universitaires, et culturels ». Enfin, il évoque de nombreuses relations avec les universités de Chennai et de Pondichéry. Il rapporte que toutes ces universités se disputent un projet de convention commune avec la Sorbonne. Cela tourne autour d’échanges entre étudiants inscrits en licence de sciences économiques et sociales. Il s’agit pour eux de passer une année en France pour les étudiants indiens et une année en Inde pour les étudiants français.

L’importance de la présence française en Inde et du partenariat économique entre la France et l’Inde

SE le Ministre Consulaire de l’Ambassade de l’Inde, M. S.K. Jaiswal ainsi que M. Prédibane Siva ont tous deux souligné l’importance de la présence française contribuant ainsi au développement de l’Inde.

SE le Consul Général a fourni de nombreuses précisions sur ce point :

Entreprises Françaises en Inde du Sud

SE le Consul Général indique que le pôle de Chennai est le siège des grandes industries françaises à l’image de Renault, de Valéo, d’Alstom qui propose des fournitures aux métros de Chennai et de Cochin, de Saint-Gobain, d’Air Liquide, ou de Michelin qui bénéficie de la plus grande usine dans le monde. Il cite également la Société Générale et la BNP qui disposent de backs offices imposants. Au Kérala, il a répertorié de nombreux guest-houses ou restaurants français et il affirme que la ville de Pondichéry rassemble « le plus grand nombre de TPE individuelles majoritairement tournées vers l’hôtellerie et la restauration ».

Le concept de « Smart Cities »

SE le Consul Général ajoute que Pondichéry répond au concept de « smart cities » mise en valeur par le Premier Ministre Narendra Modi. Il s’agit de villes intelligentes où importe le bien-être des populations. Il affirme que la ville de Pondichéry remplit toutes les conditions pour devenir une « Smart City » :
* De très bons hôpitaux indiens dont « l’Hôpital Public Universitaire de Jipmer » en constante relation avec « l’Hôpital Lariboisière » à Paris. Il rapporte que des réceptions de délégations de Cardiologues et de Psychiatres ont été organisées ces deux dernières années.
* Des universités qui fonctionnent très bien
* Une réelle qualité de vie
* Une alimentation électrique quasi permanente et une qualité d’eau correcte

SE le Consul Général déclare que « la France s’est portée en avant pour devenir partenaire de ces smart cities au niveau de l’environnement », un thème cher au Premier Ministre Narendra Modi.

L’Agence Française de Développement (AFD) vient appuyer financièrement la coopération française avec les pays partenaires. Avec la visite du Premier Ministre Indien en France, il y eu selon ses dires « le doublement de l’aide française passant d’un à deux milliards d’euros pour le développement ». Il soutient le fait qu’il soit facile de monter des projets rapidement car les infrastructures sont déjà en place pour monter des projets.

SE le Consul Général de France rejoint l’appel du Premier Ministre Narendra Modi à l’attention de la diaspora indienne. Il invite les français et tout particulièrement ceux originaires de Pondichéry à tenter l’aventure en Inde et à s’y installer. Afin d’illustrer son propos, il cite l’Usine Poclain Hydraulics spécialisée dans la réalisation de moteurs hydrauliques d’une très grande précision. Il s’avère qu’à sa tête figure un jeune Pondichérien d’origine et qui a fait ses études d’ingénierie en France. Ingénieur de double culture devenu Directeur de l’Usine. Il s’agit pour le Consul d’un modèle qu’il faut souvent mettre en avant.

Il déclare : « Ces jeunes issus du monde mixte culturel doivent tenter le pari de l’Inde nouvelle. Ce sont des ambassadeurs économiques en Inde ». Le Consul Général explique qu’il s’entretient souvent avec les Chiefs ministers ou les chiefs secretary. La France conserve un certain aura particulier au niveau de ce territoire. Il est vraiment facile d’y travailler.

La sécurité des français en Inde et la spoliation de propriétés

« Une bonne couverture sécuritaire en Inde »

M. Prédibane Seva remercie SE le ministre Consulaire M. S. K. Jaiswal au nom de la France car la communauté française est bien protégée par le gouvernement indien. SE le Consul Général confirme ces propos et ajoute qu’il y a très peu d’atteinte aux personnes en Inde. Il estime qu’il y a une « bonne couverture sécuritaire dans la région ». Il informe l’assistance d’une garde policière statique dans la rue suite aux bombardements des islamistes en Irak par les forces françaises. Par ailleurs, il assure que des réunions sont programmées deux fois par an avec des chefs d’ilots afin de relayer des informations aux ressortissants français à l’étranger concernant leur sécurité. Le plus souvent, en Inde, il s’agit de risques de cyclones et le pays est sujet aux inondations. SE le Consul Général souligne la nécessité d’adresser aux administrés des consignes par le biais de SMS d’alertes et seulement en cas d’extrême urgence. Il rapporte enfin, que des français peuvent rencontrer des problèmes lorsqu’ils commettent des « bêtises ». Ses fonctions impliquent des visites en prison et même à l’asile psychiatrique car des ressortissants français y font un séjour après avoir passé quelques jours dans un ashram.

Les cas de spoliation de propriétés

Chacun des intervenants a évoqué des cas de spoliations et de squats de propriétés dont sont victimes les français originaires de Pondichéry. S’ils sont tous disposés à venir en aide aux personnes lésées, ils tiennent à préciser qu’il ne s’agit pas d’un problème spécifique à l’Inde. SE le Consul Général M. Philippe Janvier-Kamiyama explique que les soucis de la communauté française en Inde sont similaires à ceux auxquels on peut être confrontés dans le monde. Il rappelle que les français installés en Inde sont soumis au droit local indien en termes de propriété, de visas, et d’installations. Le Consul Général n’intervient que dans le cadre d’un ordre d’exécution émis par un juge qui détermine le propriétaire du bien. Il indique qu’il peut bénéficier de l’appui du gouverneur indien si l’exécution tarde à être mise en oeuvre. En amont, il conseille vivement aux compatriotes d’avoir recours à un avocat. En aucun cas, il ne peut demander à un juge d’accélérer les démarches et qu’il est possible de trouver une assistance auprès d’associations telles que l’Association pour la Protection des Patrimoines et de l’Amitié Franco-Pondichérienne (APPAFP). Le Consul indique enfin qu’il ne peut être ni juge, ni partie au litige. M. Prédibane Siva, se dit prêt à recevoir et à conseiller dans son bureau situé au 10 rue Montorsier à Pondichéry, les victimes de spoliations. Il souligne le fait que ce type de problème est bien plus important en Algérie ou au Maroc. SE le Ministre Consulaire M. S.K. Jaiswal déclare de son côté que l’Ambassade et le Consulat d’Inde en France restent à la disposition des personnes concernées pour résoudre les difficultés auxquelles elles peuvent être confrontées.

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Suite à l’intervention des trois invités, plusieurs questions ont été soulevées par l’assistance :

Demande de naturalisation française

SE le Consul Général indique que le service des nationalités est dépendant du Ministère de la Justice et que l’intéressé reçoit une réponse de ce service mentionnant la raison d’un quelconque refus de naturalisation. Le parquet de Paris demande au Consulat de faire une vérification « in situ » pour voir si l’acte est probant et y répond qualitativement. SE le Consul Général déplore quelques cas de fraudes en matière de nationalité.

Visa long séjour pour les seniors

SE le Ministre Consulaire M. S.K. Jaiswal déclare qu’il existe un visa long séjour mais qui ne s’applique pas aux seniors.

OCI (Overseas Citizenship of India)

SE le Ministre Consulaire M. S.K. Jaiswal recommande vivement aux personnes présentes de consulter le site Internet de l’Ambassade de l’Inde afin de prendre connaissance des informations sur l’OCI. SE le Ministre Consulaire tient à rappeler que la carte OCI ne dispense pas la double nationalité mais fait office de visa à vie.

Spoliation

Un membre de l’Association pour la Protection des Patrimoines et de l’Amitié franco-Pondichériens s’adresse à SE le Ministre Consulaire. Il souhaite davantage de souplesse de la part de la justice mais rien ne change vraiment après le jugement. Il annonce quelques victoires en partie dues aux hautes autorités françaises et indiennes. Ce genre de collaboration efficace a permis de libérer une vingtaine de terrains selon ses propos.

Reconstruction de l’Hôtel de Ville de Pondichéry

SE le Consul Général déclare que l’Hôtel de ville s’est effondré 15 jours après le début des travaux de restauration. Il insiste sur le fait qu’il n’a pas été détruit volontairement. Les travaux de restauration sont fondés sur les crédits de la Banque Mondiale. Le Consulat s’est proposé d’envoyer un expert officiant au sein du Ministère de la Culture spécialiste des bâtiments anciens et originaire de l’île de la Réunion. Il précise que la structure de l’Hôtel de Ville était extrêmement défaillante, car les employés auraient recouvert les murs d’un enduit qui empêchait les murs de respirer en plus de l’humidité. Lorsque les ouvriers ont attaqué au marteau-piqueur le bâtiment, celui s’est effondré. SE le Consul Général dit être allé voir le Ministre en Chef de Pondichéry et l’INTACH (Indian National Trust for Art, Culture and Heritage) afin de les convaincre de reconstruire à l’identique cette mairie et en montrant à l’appui les images de de celle de Saint-Denis de la Réunion. Il estime qu’il est possible de reconstruire ce bâtiment. Par ailleurs, le Consulat Général de France à Pondichéry date de 1850. SE le Consul Général craint également que celui-ci ne s’effondre comme l’Hôtel de ville. Il rapporte qu’un ouvrier ébéniste a été décoré de la légion d’honneur pour avoir restauré la boiserie du Consulat. Il déclare, que le patrimoine figure dans le concept des « Smart Cities ». Allier l’ancien et le moderne est le message que le Consulat essaye de transmettre à l’INTACH en tant qu’argument économique. Il indique que la ville de Kochi au Kerala est extrêmement bien conservée et que le développement de villes modernes est concevable par le biais de bâtiments restaurés préservés. Enfin, il rapporte avoir visiter des écoles à Pondichéry qu’il estime en très mauvais état et qui font partie d’un plan de restauration actuel.

Recrutement de main d’oeuvre étrangère pour la restauration indienne en France

Des français qui veulent embaucher des indiens doivent faire face à des problèmes de visa. Les demandes doivent être adressées au Ministère de l’Intérieur en France. Le Consulat délivre des visas mais les propriétaires du restaurant doivent s’adresser en premier lieu au Ministère de l’Intérieur pour obtenir une autorisation d’embaucher des étrangers.

Regroupement familial

Le Consul Général explique que de nombreux éléments sont pris en considération pour les cas de regroupement familial :
* les revenus ;
* la surface de logement ;
* le visa du demandeur.

Établissements scolaires français en Inde et francophonie

SE Le Consul Général rappelle que le Lycée Français de Pondichéry dépend de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et bénéficie du cadre d’expatriés. Il y a des professeurs résidents et des agents de droit local. Le Lycée Français de Pondichéry coûte le plus cher dans le monde à l’AEFE en matière de bourses. A cet effet, il indique que 75% des élèves sont boursiers et tient à préciser qu’il n’existe aucune famille française qui ne soit pas en mesure d’y inscrire ses enfants. Cet établissement dispose d’un service social qui vient en aide aux familles précaires et les enfants sont entièrement pris en charge. Notamment au niveau des transports et de la cantine.

Suppression du collège français à Karikal

Le Consul Général explique au contraire que le collège bénéficie toujours de dérogation de l’AEFE et que 35 élèves français sont bénéficiaires de bourses. En parallèle, le Consulat Général garde un oeil vigilant sur le fonctionnement de l’école française à Chennai. Cela implique un regard, sur les comptes, son organisation et les cours qui y sont dispensés. L’Ile de la Réunion souhaite apporter son concours à Pondichéry au sein des écoles françaises et des fiches de postes sont transmises au Conseil départemental de la Réunion. M. Prédibane Seva ajoute qu’un recrutement de professeur en langue espagnole est requis au Lycée français de Pondichéry.

État de la francophonie en Inde

SE le Consul Général répond à la Présidente du Conseil International Représentatif des Binationaux francophones et francophiles. Il souligne tout d’abord l’apport du Lycée Français de Pondichéry dans le domaine de la francophonie. Il rappele que les cours de rattrapages intensifs en Français sont d’une efficacité remarquable. Il déclare qu’en« en 6 mois de temps, les résultats sont époustouflants en français ». Il évoque également, un très fort taux d’inscription à l’Alliance Française, ainsi qu’un département de littérature qui a vu le jour à l’Université de Pondichéry. D’après lui, la langue française n’est pas en déclin et explique qu’entre deux candidats à l’emploi, l’usage substantiel du français offre une plus grande chance de décrocher un emploi. Il mentionne l’école Michelin à Chennai qui accueille de nombreux enfants de cadres expatriés, ainsi que l’école Sishya, une des plus réputée d’Inde et qui embauche des professeurs de français jusqu’à la seconde. En revanche, il constate que les problèmes en langue française sont davantage rencontrés avec des citoyens français non francophones.

Certificat de vie

SE le Consul Général indique que le certificat de vie consiste à renseigner sur l’existence et la vie de la personne qui bénéficie d’une aide financière de l’Etat Français. Voir la personne et vérifier sa pièce d’identité sont amplement suffisants au Consulat. Si des documents bancaires sont réclamés , « c’est uniquement en cas de décès de la personne » déclare le Consul pour éviter les fraudes post-mortem.

Statue de Joseph François Dupleix à Pondichéry

Une personne de l’assistance demande s’il est prévu d’organiser une célébration de la statue une fois par an. SE le Consul Général signale que cette statue est entretenue par le gouvernement de Pondichéry. Dupleix est pour les indiens un colonisateur. D’après lui « ceux à qui la nationalité française a été refusée, déposent une gerbe devant la statue ».

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La rencontre s’est terminée par la remise de présents, de châles colorés et de livres de collections aux intervenants ainsi qu’aux membres d’associations par l’association Gopio France Metropole. l’assemblée est invitée à partager un tchaï offert par le restaurant Aarchna.

 Mots-clés : culture , societe


 Salime, Rim